Le repenti

 

 

le traîtreDans son dernier film, le traître le réalisateur italien Marco Bellocchio dénonce à nouveau les travers de son pays et dresse le portrait d’un parrain repenti Tommaso Buscetta.

1986 : alors que la guerre fait rage au sein de la Cosa Nostra, Tommaso Buscetta, de crainte de représailles pour sa famille, fuit au Brésil. Arrêté par la police et extradé, il décide de collaborer avec la justice et de rencontrer le Juge Falcone. Il devient alors le traître, celui qui, en brisant l’Omerta, va permettre de démanteler la mafia qui infuse toute la société italienne jusqu’à ses plus hauts représentants politiques.

Des années de plomb jusqu’au maxi-procès de Palerme, on suit la trajectoire du repenti et son cheminement interne. Si la scène d'ouverture décrit une réunion de famille digne du Parrain de Coppola, le ton du film change par la suite. Loin des règlements de compte à coups d’assassinats le réalisateur privilégie les joutes verbales, jouant sur la force des mots. A ce propos, la scène des échanges entre Buscetta et Falcone est criante de vérité. Le héros passe de la figure mythique du gangster à celle un homme de principes. Un film social, politique et une réussite !

  L'amour, l'amour, l'amour
  Dont on parle toujours

Deamoureuxs voix, jeunes ou vieilles, masculines ou féminines, qui nous murmurent différentes histoires, faites de rencontres, de gestes, de premiers rendez-vous...
Peu importe l’âge, le sexe, le genre, l’amour c’est pour tous et toutes. Il se conjugue à plusieurs temps, sous toutes ses formes.

Les absurdités d'un dictateur

 

dictateurC'est un enfant petit, étriqué et qui, en grandissant, va devenir un homme de pouvoir qui va interdire les cercles, les triangles et les rectangles car il ne veut voir que des carrés. Pour s'imposer, il fera la guerre en s'alliant aux dictatures voisines.

Le décor est planté ! Ximo Abadia veut expliquer aux enfants ce qu'est une dictature et on peut dire que le pari est réussi.
Il faut dire que l'auteur est natif d'Espagne, pays qui a subi pendant 40 ans la dictature du général Franco. Ximo Abadia a dit "Je voulais faire une satire du personnage et surtout un album pour les enfants." Son vœu étant que les jeunes générations ne puissent pas grandir sans connaître leur passé.

Mais cet album ne s'adresse pas uniquement aux enfants espagnols, son message est universel. Il ouvre le dialogue sur des notions comme la liberté, la tolérance.

C'est fait avec intelligence et subtilité et "Le dictateur" a pleinement sa place dans les rayons des bibliothèques.

Peut-on parler de tout avec les enfants ? Ouiii !