Quand la violence entre dans la vie d’une jeune femme.
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Quand la violence entre dans la vie d’une jeune femme.
Pour le grand retour de Tomás Noronha, le héros de La Formule de Dieu, J. R. dos Santos a choisi, avec Immortel le sujet qui est dans toutes les têtes : l’intelligence artificielle. L’humanité touche-t-elle à sa fin ou fait-elle face à un nouveau départ ?
Primé aux César, Aurel, dessinateur de presse, réalisateur un premier long métrage animé sur Josep, un artiste espagnol républicain emprisonné des camps français alors qu'il fuyait le régime de Franco.
Deuxième long-métrage de l’écrivain-scénariste Jérémie Guez nous livre avec Sons of Philadelphia un pur polar à l'américaine amplement maitrisé.
Le bourdonnement d’un moustique est une très belle bande dessinée autobiographique du dessinateur italien Andrea Ferraris. Il y raconte le parcours semé d’embûches que lui et sa femme Daniela (qui a réalisé la colorisation de l’album) ont dû suivre pour accueillir dans leur famille Sarvari, une petite indienne de 4 ans.
Infirmière dans une maison de retraite, Estelle s’investit beaucoup trop. Chaque jour qui passe donne l’impression qu’elle perd pied avec la réalité.
Avec La Dame blanche, Quentin Zuttion rend un hommage tout en justesse et en sensibilité à nos aînés que l’on oublie un peu trop vite, et aux soignants qui les accompagnent jusqu’au bout de leurs vies.
Depuis dix ans, Estelle, dévouée et empathique, accompagne les résidents de la maison de retraite Les coquelicots. Elle écoute, console, embrasse, tisse des liens, lave, nourrit, apaise, accompagne… et s’attache inévitablement. Lorsque l’un d’entre eux rend son dernier souffle, c’est à chaque fois un nouveau coup dur et de plus en plus difficile à vivre. Une douleur qui finit par empiéter sur sa vie privée...
La douceur et l'attention sont au cœur de cet album qui montre sans artifice, sans fausse complaisance ce qui fait la vieillesse. On rentre dans l'intimité des personnes âgées, on y découvre leurs histoires, leurs rêves et leurs désillusions.
La sensibilité de l’auteur fait mouche avec son trait élégant plein de tendresse et de douceur pour ses personnages, avec ses superbes illustrations dominées par un bleu-gris un peu passé rehaussé par de rares touches de couleurs vives, un rougeoiement de cigarette, des fleurs éclatantes... Il ne cherche jamais à embellir ni à cacher les corps qui s’affaissent, les visages ridées, les taches de vieillesse.
Une évocation poétique et réaliste. C'est beau, c'est touchant.
Deux albums sur le même sujet avaient marqué l’année 2021 : Ne m’oublie pas d’Alix Garin et Le plongeon de Vidal et Pinel
Donbass, Sergeï Loznitsa (real), 2018
A l'Est de l'Ukraine, dans la région du Donbass, séparatistes pro-russes et nationalistes ukrainiens s'affrontent depuis 2014 : en 13 séquences apparaissent différentes facettes du quotidien de la guerre.
Fonctionnement des institutions étatiques et séparatistes, visite guidée d'un abri de fortune, checkpoints, relations entre combattants, civils, journalistes... Dans un registre proche du documentaire, où la tension omniprésente laisse parfois place à l'humour voire au grotesque, ce film constitue une immersion sidérante dans le conflit.
A l'issue du film, les tenants et aboutissants du conflits restent certes obscurs pour les non-connaisseurs ; en revanche, la gamme des comportements humains déployés, individuels et collectifs, met en lumière la fragilité des Etats de droit et des contextes pacifiés.
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